CONTEXTE
La processionnaire du chêne, Thaumetopoea processionea, est un insecte ravageur spécifique des chênes à feuilles caduques. Les chenilles de ce lépidoptère consomment les feuilles des arbres, qu’ils soient isolés ou non, et peuvent occasionner des défoliations importantes surtout visibles de juin à mi-juillet. En général, les chênes sont les seuls arbres attaqués. Toutefois, le charme, le bouleau et d’autres essences de feuillus le sont aussi en cas de fortes pullulations (cas exceptionnels). Ces chenilles sont également à considérer avec attention en espaces forestiers et urbains en raison des urtications provoquées par leurs poils, chez l’homme ainsi que chez les animaux domestiques et sauvages.
CYCLE BIOLOGIQUE DE LA PROCESSIONNAIRE
LES ACTEURS UTILES POUR LUTTER CONTRE LES PROCESSIONNAIRES DU CHÊNE
La mésange charbonnière
Grande consommatrice de chenilles, elle se spécialise localement sur la processionnaire dans les zones infestées. Les jeunes et les adultes consomment les chenilles entières aux premiers stades larvaires. Puis, quand elles sont devenues urticantes, les mésanges leur coupent la tête et extraient le tube digestif.
La mésange nonnette
De la même taille que la mésange bleue, cette mésange sédentaire est plus présente dans les parties Nord et Est de la France. On la rencontre essentiellement dans les boisements de feuillus ou mixtes, sous-bois, parcs et jardins, vieux vergers. Elle est insectivore à la belle saison et consomme notamment des chenilles de lépidoptères.
La chauve-souris
Les chiroptères jouent également leur rôle dans la lutte biologique contre la processionnaire du chêne. Pendant l’été, elles chassent abondamment afin de nourrir leurs petits s’attaquant ainsi au papillon de la processionnaire avant sa période de ponte.