CONTEXTE
L’un des plus grands ravageurs forestiers en France
La chenille processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa, est un des plus grands ravageurs forestiers en France. Se nourrissant d’aiguilles de pins et de cèdres, elle provoque un ralentissement de la croissance de l’arbre mais aussi une vulnérabilité plus forte aux maladies et aux autres ravageurs des forêts. C’est également un problème de santé publique puisque ses poils urticants sont très allergènes et ils peuvent provoquer de violentes réactions chez l’homme mais aussi chez les animaux domestiques ou le bétail.
CYCLE BIOLOGIQUE DE LA PROCESSIONNAIRE
LES ACTEURS UTILES POUR LUTTER CONTRE LES PROCESSIONNAIRES DU PIN
La mésange
Grande consommatrice de chenilles, elle se spécialise localement sur la processionnaire dans les zones infestées. Les jeunes mésanges et les adultes consomment les chenilles de septembre à avril, d’abord entières puis, quand elles sont devenues urticantes, elles leur coupent la tête avec le bec et extraient le tube digestif. Elles font des trous dans les nids d’hiver et les vident pratiquement de leurs chenilles.
La huppe fasciée
C’est un oiseau migrateur, présent en France de mars à septembre. Sa spécialité : les insectes enterrés, qu’elle déterre avec son bec, dans les milieux herbacés ras, les bois ou les plantations. La huppe consomme la chenille au moment de la procession, puis elle nourrit ses jeunes avec la chrysalide en mai-juin, qu’elle frotte préalablement par terre avec son bec.
La chauve-souris
Les chiroptères jouent également leur rôle dans la lutte biologique contre la processionnaire du pin. Dès le début de l’été, elles chassent abondamment afin de nourrir leurs petits s’attaquant ainsi au papillon de la processionnaire avant sa période de ponte.